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Tout d’abord Amélie du Chalard et son « Ode aux Walkyries ». Sur le booth se joue une répétition houleuse dont témoignent les centaines de partitions jonchant le sol. Celles de l’Or du Rhin, chef-d’œuvre d’un Wagner tempétueux dont on retrouve non pas le fauteuil de compositeur mais un modèle d’époque. Dans cette exposition qui mêle art et design, la tenture monumentale de Bonnie Colin répond à la rage du maestro incarnée par les feuilles éparses. Verticalité contre horizontalité.

Mais les vedettes du spectacle sont évidemment les filles d’Odin. Quatre guerrières de Tanguy Tolila en tuiles anciennes et bois. « Tanguy Tolila est un artiste protéiforme qui travaille avec le papier, les livres anciens et les partitions de musique comme support » précise Amélie du Chalard.

Les Walkyries reposent sur le mobilier de l’artiste nordique « éco-consciente » Marte Mei. Des étagères de bois et céramique évocatrices peut-être de la forêt traversée par les glaneuses d’âmes. Tandis que les villages investis par les chevauchées fantastiques s’incrustent dans une fenêtre de l’artiste allemand Gerd Kanz.

Galerie Amélie du Chalard