La Galerie Amelie Maison d’Art dévoile l’exposition "Tempus Fugit", une exposition des œuvres récentes de Frédéric Heurlier Cimolai avec un retour sur l'ensemble du travail de l'artiste à travers la présentation de sa monographie.
Tempus fugit, le temps fuit ; une expression tirée du livre du poète romain Virgile : « Sed fugit interea, fugit irreparabile tempus, singula dum capti circumvectamur amore », signifiant : « Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail. »
Ici, il exprime la préoccupation que le peu de temps dont nous disposons est consommé par quelque chose qui peut avoir peu de substance ou d'importance intrinsèque à cet instant précis.
Comme le dit si bien l'historien, critique d'art, commissaire d'exposition et enseignant Pierre Wat, regarder une peinture de Frédéric Heurlier Cimolaï, c'est vivre une expérience. C'est voir, bien sûr : l'interaction des formes qui se montrent et des formes qui se cachent, comme un appel à prendre le temps de vraiment voir, comme un appel à se perdre consciemment. Et puis il y a l'expérience, car d'une forme à l'autre, d'une couleur à l'autre, le peintre n cesse d'offrir d'autres sensations : quelque chose de doux, ou rugueux, lisse, ou soyeux. La peinture est toute la texture du monde, contenue dans le plan d'une seule image.
Le travail du peintre se déploie en séries, autant de façons de mettre l'œuvre au travail : de faire ressortir ce qu'elle montre et ce qu'elle cache, ce qu'elle contient et ce qu'elle libère, cette beauté parfois contenue et parfois émergente, comme un élan vital finissant par imposer son règne.
Nous sommes ravis de présenter pour la première fois à New York le travail du peintre Frédéric Heurlier Cimolaï du 12 au 28 septembre.